La responsabilité du médecin du travail mise en cause par l'employeur
L'employeur peut demander des dommages et intérêts à son service de santé au travail en cas de défaillances dans l'organisation des visites médicales obligatoires.
Ainsi, la Cour de cassation a jugé que le service de santé peut être condamné à verser des dommages et intérêts à l'employeur :
- si le non-respect du délai de 2 semaines entre les 2 visites de reprise est imputable à ce service et a entraîné une requalification du licenciement pour inaptitude en licenciement sans cause réelle et sérieuse (Cass., soc., 31 mai 2012, n°11-10.958) ;
- si le médecin du travail a omis de préciser dans l'avis d'inaptitude délivré suite à l'unique visite de reprise qu'une seule visiste était nécesaire ou qu'il existait un danger immédiat (Cass. 1ère civ., 27 novembre 2013, n°12-25.242) ;
- si des examens médicaux obligatoires n'ont pas été organisés alors que l'employeur les a demandés (Cass. 1ère civ., 19 décembre 2013, n°12-25.056).
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